L'instruction en famille étouffe

Où va notre liberté ?

Presque 2 ans se sont écoulés depuis mon billet du 3 octobre 2020, écrit en réaction à l’annonce de notre président d’interdire l’instruction en famille. Où en est-on aujourd’hui ?
Si dans la loi, nous avons la possibilité de demander une autorisation d’instruire nos enfants, dans la réalité c’est plus complexe. Nous sommes à plus de 50% de refus (1)... Les familles sont épuisées et certaines doivent engager des frais pour se défendre ; beaucoup ne savent encore, à 15 jours de la rentrée, où seront leurs enfants.

Depuis octobre 2020 nous avons défendu notre liberté. Nous avons fabriqué des banderoles, dessinés des pancartes, crié et manifesté ; nous avons contactés nos députés et sénateurs, nous avons écrit au gouvernement ; nous avons participé à des projets créatifs variés pour faire parler de nous, nous sommes passés à la radio, à la télé ou dans le journal ; nous avons suivi, pleins d’espoir, les délibérations interminables à l’assemblée et au sénat (puis retour à l’assemblée)... Nous avons croisé les doigts, espéré, nous avons fait du bruit, nous avons expliqué et expliqué encore les raisons de nos choix.

Mais nous n’avons pas été écouté. Nous n’avons pas été compris.

Le choix d’instruire nos filles en famille a été fait un peu fébrilement au départ ; la peur au ventre nous nous étions dit “on essaie et on verra”...  C’est en effet déroutant de ne plus faire comme “tout le monde” (c’est à dire envoyer ses enfants à l’école), de ne pas suivre le mouvement de la rentrée... Mais très vite ce choix est devenu une évidence et aujourd’hui nous adorons la vie que nous avons créée autour de ce projet éducatif. Il s’est étendu au reste de notre vie et a touché toute l’organisation familiale. Il a fallu se remettre en question, retrouver un équilibre, se réinventer, créer un nouveau paradigme qui n’est pas pré-écrit sur les bancs de l’école. 8 ans plus tard nous chérissons notre vie en famille, notre liberté d’apprendre à tout moment, ce que l’on veut et aussi longtemps qu’on le souhaite, la liberté de voyager quand l’envie se pointe, la liberté des supports et des ressources, la joie d’apprendre restée intacte, la connexion et la cohésion de notre famille... 

Pourtant ce bonheur est menacé. Notre choix de vie – et le choix de vie de nombreuses familles en France – est menacé par une loi sensée “conforter les principes de la République”. En quoi une loi qui porte fortement atteinte aux droits des parents et des enfants peut-elle conforter les principes de la République ? Et de quel droit le gouvernement vient-il s’immiscer dans nos choix familiaux pour décider de ce qui est mieux pour nous et nos enfants ? Si l’intérêt supérieur de l’enfant est bel et bien le moteur sous-jacent qui a motivé l’écriture de cet article de loi, alors qu’on m’explique à quel moment il se trouve respecté quand on doit forcer son enfant à aller à l’école contre son gré ?

Après le discours de M.Macron aux Mureaux, en octobre 2020, pour les besoins de l’affaire, nous avons été traités de séparatistes. Souvenez-vous, on a mis tout le monde dans le même panier, celui d’un islamique radical. Ça répondait à un problème apparent, urgent à traiter, et nous étions faciles à utiliser – faciles car déclarés et connus des registres de l’éducation nationale, contrairement aux “enfants fantômes” et aux “écoles” non déclarées dont parlait le gouvernement pour défendre son projet. Mais la mayonnaise n’a pas bien pris, alors on a simplifié la chose et nous sommes devenus des “séparatistes sociaux” – comme l’indiquait l’étude d’impact du projet de loi.

Vraiment ? Nous, des séparatistes sociaux ? Quelqu’un du gouvernement a-t-il seulement pris la peine de se renseigner sur la réalité de l’instruction en famille ? De rencontrer les parents et les enfants, de les écouter ? De connaitre leur réalité ? D’auditionner les inspecteurs et inspectrices d’académie qui nous ont reçus chaque année et qui ont jusque-là constaté que tout se passait bien dans la très très grande majorité des cas ? Certains députés l’ont fait, mais eux non plus n’ont pas été écoutés. Pas plus que les lettres des familles envoyées en masse pour raconter leur quotidien, le pourquoi de leur choix, la souffrance de leurs enfants à l’école, la joie retrouvée, le plaisir d’apprendre en famille et dans le monde, en confiance... Cela aussi malgré les demandes répétées des associations de défense de l’instruction en famille d’être reçues pour être entendues et participer à la rédaction du projet de loi. Elles ont fait et font toujours un travail colossal pour tenter de sauver le peu de liberté qu’il nous reste.
Nous n’avons pas été pris en compte car cette loi nous considère, nous les familles en IEF, comme des coupables par défaut. Des séparatistes sociaux et des coupables... voilà comment la France traite des citoyens éveillées et curieux, désireux de faire évoluer le paysage éducatif français, des personnes toujours en recherche de nouvelles idées, qui les partagent et s’entraident. Cet article de loi se base sur une vision caricaturale de l’instruction en famille, la réduisant à une envie de séparatisme. Qu’il soit social ou religieux, peu importe au final, car là n’est pas l’impulsion qui mène à l’instruction en famille. Nous ne sommes pas des séparatistes, nous n’avons rien à combattre, si ce n’est de défendre le droit de nos enfants à choisir leur instruction.
Nous pensons simplement que l’on n’est pas obligé de suivre un parcours scolaire classique pour réussir sa vie, devenir un citoyen équilibré, éduqué, actif et capable, impliqué dans la société. Aucune étude n’a jamais prouvé que l’école était nécessaire pour cela. C’est une idée préconçue transmise de génération en génération qui colle à la peau, et dès lors que des parents choisissent de s’éloigner de ce schéma, ils sont sanctionnés par la société. Pourtant il faut beaucoup de courage pour prendre cette décision et elle n’est jamais prise à la légère. Les parents instruisant leurs enfants en famille sont toujours capables d’expliquer les choix éducatifs qu’ils font pour et avec leurs enfants, et rapidement l’IEF devient une part intégrante de l’histoire de la famille.

Depuis la mise en place de la loi du 24 aout 2021 (2) – ayant finalement pour objectif de définir de manière restrictive les exceptions à la scolarisation plutôt que l’interdiction pure et simple– la situation de nombreuses familles a viré au cauchemar, et cela parce qu’elles sont vues comme “coupables” de vouloir instruire leurs enfants en dehors de l’école. L’institution se sentirait-elle visée par ces familles qui choisissent une autre voie que la sienne ?

Bref… le résultat est que ce printemps, entre le 1er mars et le 31 mai, les familles ont dû, pour la première fois, demander l’autorisation d’instruire leurs enfants... Comment ne pas avoir le sentiment qu’on nous vole quelque chose ? Un droit fondamental par exemple, qui d’ailleurs figure dans le code civil... L’autorité parentale appartient aux parents jusqu’à la majorité de l’enfant pour le protéger, dans sa sécurité, sa santé, sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne [...] les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. De même, dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme on peut lire que “les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants”.

Mais visiblement, tout cela ne compte pas pour l’état français qui a décidé de faire à sa sauce. Où sont le respect des enfants, de l’autorité parentale, du droit à choisir un type d’instruction en particulier ? Aux oubliettes. Une liberté fondamentale ne peut pas être soumise à une régime d’autorisation, c’est une incohérence !

Aujourd’hui, à cause de cette décision d’en finir avec les soit disant séparatistes sociaux en IEF, de nombreuses familles reçoivent des refus d’instruire leurs enfants (refus non motivés par un retour détaillé et cohérent par rapport au projet éducatif fourni). L’application de la loi est vague et injuste, sans fondements réels, et démontre une grande méconnaissance de la réalité de l’instruction en famille. Il y a des différences de traitement entre les académies – auxquelles on laisse par ailleurs le soin d’interpréter une loi complètement floue sur la situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif. On relève également des incohérences énormes, comme toutes ces familles qui reçoivent un refus pour leur enfant de 3 ans (première demande), alors qu’elles ont l’autorisation de continuer l’IEF pour leurs enfants plus grands suite à un contrôle positif... Que voir là-derrière, sinon la volonté de mettre tout le monde à l’école, de force, dès 3 ans.

Clairement, le gouvernement se fiche de nous et n’a fait aucun effort pour nous comprendre. Le milieu de l’instruction en famille est riche, bigarré, il n’y a pas un profil type de parents, pas plus qu’un modèle éducatif type. Nous nous adaptons à nos enfants, nous inventons notre modèle. Nous sommes des parents chercheurs et nous sommes une richesse pour la société française. Nous sommes de loin les parents les plus impliqués dans l’éducation et l’instruction de leurs enfants. Nous y passons nos journées, et nos nuits parfois... car c’est loin d’être de tout repos. Croyez-vous que les parents qui font ces efforts-là, qui remettent en cause leur rythme, leur vie de famille, leur travail, le font autrement que dans l’intérêt supérieur de leur enfant ?

Ce qui se passe en ce moment en France est une honte, une injustice immense et un non-respect assumé des droits des enfants et de leur choix éducatifs. Mes filles ont 12 et 15 ans. Elles sont largement assez grandes pour faire des choix pour elles-mêmes. Elles ont d’ailleurs grandi en développant cette capacité car nous leur en avons laissé la possibilité depuis toutes petites. Elles connaissent l’école – elles ont testé – elles ont des amis qui s’y rendent, et à l’heure actuelle, elles ne souhaitent pas y aller. Elles ont le choix, et ça change tout. Enfin... elles avaient le choix... car maintenant, il nous faudra, comme tout le monde, recevoir le graal pour avoir juste le droit de vivre notre vie comme nous l’entendons !

Liv est inscrite à Clonlara pour passer le High School Diploma, avec spécialisation art. Elle est investie, elle choisi ses sujets d’étude, construit son programme, compte ses crédits... Elle est autonome et motivée. Un retour à l’école n’est pas envisageable, elle voit cela comme une atteinte à sa liberté et elle a bien raison. Quand elles avaient 5 et 7 ans et que nous leur avons soumis l’idée de faire l’instruction en famille, nos filles ont sauté de joie. Chaque année nous avons fait le point pour savoir si elles voulaient continuer ou essayer l’école. Elles ont toujours été libres. Et elles le resteront. Jamais nous ne forcerons nos filles à être scolarisées contre leur gré ou à rester en IEF contre leur gré. Nous soutiendrons leur choix.
Si, comme elles, tous les enfants de France avaient réellement le choix, que feraient-ils ? Est-ce que la majorité d’entre-eux continueraient d’aller à l’école ? Peut-être, peut-être pas... impossible de le savoir à moins de lancer une grande enquête nationale sur le bonheur à l’école. Je suis persuadée qu’ils seraient relativement nombreux à vouloir tester autre chose, au moins pour un temps, et beaucoup d’enfants malheureux à l’école, mais contraints d’y rester, seraient enfin soulagés d’un poids immense. Une école qui ne rend pas les enfants heureux, qui ne donne pas envie d’y aller tous les jours, est une école qui échoue. Si chaque enfant avait réellement le choix de fréquenter l’école, alors elle devrait faire autrement, elle devrait réfléchir à une autre stratégie que celle du consentement forcé.
Le syndicat des inspecteurs d’académie, dans le numéro 37 de sa revue, estime “qu’il peut être contreproductif d’imposer la scolarisation coûte que coûte”, et “que les valeurs de la République ne se transmettent pas par la soumission, mais par l’adhésion”. En effet ! Il serait grand temps de réfléchir à cela. Comment un enfant pourrait-il être heureux si on le force quoi qu’il en coûte ? Et quelles valeurs lui transmet-on en agissant ainsi ? Nous sommes bien loin des valeurs d’écoute, d’entraide et d’acceptation des différences de chacun que l’école se dit promouvoir.
Nous sommes effectivement en droit de nous demander quelles sont les valeurs de la République auxquelles nous devrions adhérer pour ne pas être des séparatistes sociaux. Nous sommes jugés hâtivement, de façon présomptueuse et erronée, soupçonnés simplement parce que nous sommes différents. Il me semble pourtant qu’une société est plus riche quand elle est composée d’individus différents et variés ; il me semble qu’une communauté gagne en intelligence si ses membres apportent des perspectives diverses et des connaissances multiples, pas si tout le monde est instruit selon un même programme national ! Il n’y a plus de richesse quand il n’y a qu’une option : l’école de la République. 

Je peux illustrer ce “non choix” par un exemple concret, le nôtre. En dehors de l’école publique de notre quartier, offrant une pédagogie classique, nous avions une école Montessori (600€ par mois/enfant ou plus, je ne sais plus) ou des écoles privées catholiques (également payantes, avec une pédagogie classique). Nous avons donc choisi l’instruction en famille pour proposer à nos filles un mix entre Montessori et des apprentissages auto-dirigés. Plus récemment, Émy m’a demandé d’aller dans une école démocratique. Je n’étais pas contre, mais nous avons malheureusement dû abandonner l’idée après avoir consulté les tarifs (724€ mensuels). Il est donc évidement que les parents n’ont plus de vrais choix éducatifs dès lors qu’on enlève l’IEF. Et avec la carte scolaire, il n’est même pas possible de choisir son école publique. Que l’instruction soit obligatoire, ok, mais cela ne doit pas signifier que tous les enfants doivent être éduqués de la même façon, sans choix réel pour les parents. L'Etat ne peut avoir le monopole de l'éducation, ni des écoles, ni des méthodes. Les parents ont le droit de choisir librement le type d’éducation donné à leurs enfants. L’instruction en famille fait partie de la richesse éducative du pays, c’est un terreau fertile l’idées et d’expériences qui seraient à étudier plutôt qu’à rejeter - à l’heure où 2000 enseignants sont recrutés en 30 minutes d’entretien sans aucun diplôme ni expérience dans le domaine de l’éducation, où le harcèlement scolaire a atteint des pics effrayants et où trop d’élèves ne savent plus écrire correctement leur langue...
Au lieu de nous couper les ailes, il est grand temps de se poser les bonnes questions : qu’est ce qui ne fonctionne pas dans le système actuel ? Pourquoi les enseignants sont-ils en colères, fatigués et pressurisés ? Pourquoi les élèves n’aiment-ils pas venir à l’école, n’aiment pas apprendre et ont perdu leur autonomie et leur enthousiasme ? Pourquoi des parents se battent-ils pour faire valoir leur droit d’éduquer leurs enfants en dehors de l’école coûte que coûte ? Ces questions-là sont bien plus essentielles et fondamentales que celle de mettre à l’école (de force s’il le faut) tous les enfants de 3 ans. 

Les écoles et les familles en IEF pourraient collaborer pour le bien des enfants et de la société, malgré leurs différentes vision de l’éducation. En Angleterre par exemple, il y a ce qu’on appelle les “Flexi-school” qui acceptent que des homeschoolers viennent suivre quelques cours par semaine dans leur établissement. Ces enfants, indépendants et motivés ont un impact positif sur les autres élèves de la classe. C’est également possible aux États-unis dans certains états, et de manière générale les enfants issus de l’instruction en famille sont très bien accueillis dans les grandes universités américaines. Il y a même des écoles, comme Clonlara, qui offre un programme à distance pour les homeschoolers qui souhaitent passer le High School diploma (équivalent du baccalauréat) en construisant leur propre programme. Nous sommes bien loin de tout cela en France et cette nouvelle restriction de l’IEF nous en éloigne encore plus… Mais il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière et se diriger vers un paysage éducatif plus varié et ouvert à différentes pratiques, prêt à évoluer et à s’enrichir d’autres expériences.

L’état ne devrait pas avoir le droit d’imposer aux élèves un programme unique ni des méthodes uniques d’instruction et d’évaluation. Dans le milieu des sciences de l’éducation il y a de grandes différences de points de vue sur les sujets qui devraient être enseignés, sur les méthodes, sur le matériel utilisé, sur la manière d’évaluer ou même sur la volonté de ne plus évaluer. C’est dommage que toutes ces idées ne soient pas mises en pratique pour proposer une grande variété d’écoles et de pédagogies en libre accès. C’est en soutenant un large éventail de pratiques pédagogiques que l’état peut encourager la diversité des expériences. Au lieu de réduire l’IEF et avec elle la diversité éducative, il faudrait distinguer les lois qui régissent la négligence des parents (enfants qui trainent et ne vont pas à l’école) de celle de l’instruction en famille, qui sont deux choses bien différentes.

Il ne faut pas confondre les enfants laissé pour compte et les enfants instruits en IEF, déclarés par leurs parents et controlés chaque année. Une loi qui mélange tout est impossible à appliquer correctement et ne sert finalement qu’à empêcher les familles de faire bien leur travail d’instruction. Les enfants hors radars restent hors radars. Enfin, je ne vois pas pourquoi l’état fait de tels efforts pour réduire l’instruction en famille. Même si cette pratique était entièrement libre, le nombre de parents souhaitant se lancer dans cette aventure reste relativement bas. Ce n’est pas un choix facile, ça demande des sacrifices, parfois un changement de travail, d’horaires, ou même un arrêt de travail pour l’un des parents. Et il n’y a pas tant de parents que ça qui apprécient suffisamment la compagnie de leurs enfants pour passer leurs toutes journées avec eux, ou qui se sentent capables de prendre la responsabilité de leur instruction.

Et aujourd’hui ces familles se débattent avec cette injustice. Elles ont perdu un temps précieux à rédiger des projets pédagogiques détaillés qui ne seront peut-être même pas lus et rejetés d’un revers de main. Et même si c’est oui, le répit n’est que de courte durée, puisqu’il faut recommencer au printemps suivant. Quelle est l’idée derrière ces formalités ? Démoraliser ? Décourager les familles de faire des demandes ? Et comment se lancer dans un projet éducatif, avec une pédagogie particulière, si on n’a même pas l’assurance de pouvoir le continuer les années suivantes ? L’objectif est-il de nous faire capituler ? De nous essouffler ?…
Très probablement… l’objectif est de nous rendre la vie difficile pour que nous disparaissions de nous-mêmes, familles après familles…

Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste.
— Victor Hugo

Si vous m’avez lue jusque là, je vous remercie de votre attention. C’est un long article, mais j’avais besoin de m’exprimer, poser cela ici pour la suite. Partagez-le si vous le voulez, car ce problème de l’instruction en famille concerne tous les enfants de France. Il n’est plus possible aujourd’hui de déscolariser en cours d’année (la demande est à envoyer entre avril et mai) sauf en cas de problème grave avéré et reconnu par la direction de l’école... autrement dit, le parcours du combattant pour les parents.
L’IEF se meurt, et il faut faire quelque chose.


(1) Lire à ce sujet le communiqué de presse de Leda, très instructif.

(2) L’instruction peut exceptionnellement être dispensée dans la famille par les parents, par l’un d’entre eux ou par toute personne de leur choix, sur autorisation préalable du directeur des services départementaux de l’éducation nationale (DASEN).
Vous pouvez demander l’autorisation d’instruire votre enfant dans la famille pour les motifs suivants :
1a. L’état de santé de l’enfant 1b. La situation de handicap de l’enfant
2a. La pratique d’activités sportives intensives de l’enfant
2b. La pratique d’activités artistiques intensives de l’enfant
3a. L’itinérance de la famille en France
3b. L’éloignement géographique de tout établissement scolaire public
4. L’existence d’une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif